Le Luxembourg s'est engagé à mettre fin aux mariages d'enfants, aux mariages précoces et aux mariages forcés d'ici 2030, conformément à la cible 5.3 des Objectifs de développement durable.
Le gouvernement a présenté un examen national volontaire lors du forum politique de haut niveau de 2022; toutefois, le mariage des enfants n'y est pas mentionné.
Le Luxembourg a coparrainé les résolutions suivantes du Conseil des droits de l'homme : la résolution procédurale de 2013 sur le mariage d'enfants, précoce et forcé, la résolution de 2015 sur le mariage d'enfants, précoce et forcé, la résolution de 2017 sur la reconnaissance de la nécessité de traiter la question du mariage d'enfants, précoce et forcé dans les contextes humanitaires, la résolution de 2019 sur les conséquences du mariage d'enfants, la résolution de 2021 sur le mariage d'enfants, précoce et forcé en temps de crise, y compris la pandémie de COVID-19, et la résolution de 2023 sur l'élimination et la prévention du mariage forcé. En 2014, le Luxembourg a également signé une déclaration commune au Conseil des droits de l'homme appelant à une résolution sur le mariage des enfants.
Le Luxembourg a coparrainé les résolutions 2013, 2014, 2016, 2018, 2020 et 2022 de l'Assemblée générale des Nations unies sur le mariage des enfants, le mariage précoce et le mariage forcé.
Le Luxembourg a ratifié la Convention relative aux droits de l'enfant en 1994, que le Comité des droits de l'enfant a interprétée pour recommander l'établissement d'un âge minimum du mariage de 18 ans, et a ratifié la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) en 1989, qui oblige les États à garantir le libre et plein consentement au mariage.
En 2018, le Comité CEDAW a recommandé au Luxembourg d'élargir la collecte de données sur la violence fondée sur le genre pour y inclure le mariage forcé à des fins d'élaboration de politiques et d'établissement de rapports.
Le Luxembourg a ratifié la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (connue sous le nom de Convention d'Istanbul), qui considère le mariage forcé comme une forme grave de violence à l'égard des femmes et des filles, et qui oblige légalement les États parties à criminaliser le fait de forcer intentionnellement un adulte ou un enfant à se marier.