Saint-Marin s'est engagé à mettre fin aux mariages d'enfants, aux mariages précoces et aux mariages forcés d'ici 2030, conformément à la cible 5.3 des Objectifs de développement durable.
Le gouvernement n'a pas présenté d'examen national volontaire lors d'un forum politique de haut niveau depuis 2021. Le gouvernement a présenté un examen national volontaire pour 2021 lors du forum politique de haut niveau, mais le mariage des enfants n'y était pas mentionné.
Saint-Marin a coparrainé les résolutions suivantes du Conseil des droits de l'homme : la résolution de 2013 sur le mariage des enfants, le mariage précoce et le mariage forcé, la résolution de 2015 visant à mettre fin au mariage des enfants, au mariage précoce et au mariage forcé, reconnaissant qu'il s'agit d'une violation des droits de l'homme, la résolution de 2017 du Conseil des droits de l'homme reconnaissant la nécessité de traiter la question du mariage des enfants, du mariage précoce et du mariage forcé dans les contextes humanitaires, la résolution de 2019 du Conseil des droits de l'homme sur les conséquences du mariage des enfants, la résolution de 2021 sur le mariage des enfants, le mariage précoce et le mariage forcé en temps de crise, y compris la pandémie de COVID-19, et la résolution de 2023 visant à mettre fin au mariage forcé et à le prévenir. En 2014, Saint-Marin a également signé une déclaration commune au Conseil des droits de l'homme appelant à une résolution sur le mariage des enfants.
Saint-Marin a coparrainé les résolutions 2013, 2014, 2016, 2018, 2020 et 2022 de l'Assemblée générale des Nations unies sur le mariage des enfants, le mariage précoce et le mariage forcé.
Saint-Marin a adhéré à la Convention relative aux droits de l'enfant en 1991, que le Comité des droits de l'enfant a interprétée de manière à recommander l'établissement d'un âge minimum du mariage de 18 ans, et a ratifié la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) en 2003, qui oblige les États à garantir le libre et plein consentement au mariage.
Saint-Marin a ratifié la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (connue sous le nom de Convention d'Istanbul), qui considère le mariage forcé comme une forme grave de violence à l'égard des femmes et des filles, et qui oblige légalement les États parties à criminaliser le fait de forcer intentionnellement un adulte ou un enfant à se marier.