Au cours de cette séance, nous en avons appris davantage sur le « parcours de transformation de la conception des genres » de partenariats nationaux et de coalitions de Filles, Pas Epouses du Mozambique et du Nigeria, ainsi que sur les actions promouvant l’égalité des genres de membres de Filles, Pas Epouses du Kenya, de la Tanzanie et de l’Ouganda.
Au cours de cette session, nous avons appris à connaître :
- Les raisons pour lesquelles nous devons adopter une approche promouvant l’égalité des genres pour mettre fin au mariage des enfants.
- Les principaux ingrédients d’une action collective promouvant l’égalité des genres.
- Des enseignements tirés d’organisation membre de Filles, Pas Epouses du Nigeria et du Mozambique.
- Un aperçu du guide sur l’action collective promouvant l’égalité des genres, à paraître prochainement.
- Le point de vue des organisations membres, des partenariats nationaux et des coalitions de Filles, Pas Epouses qui ont testé cette approche en Afrique de l’Est, en Afrique australe et en Afrique de l’Ouest.
Principaux enseignements
- Une action collective promouvant l’égalité des genres est essentielle pour accélérer les progrès vers la fin du mariage des enfants.
- Il est impossible de mettre fin au mariage des enfants sans remédier aux causes profondes des inégalités de genre et il est impossible de réaliser l’égalité des genres sans remédier au mariage des enfants.
- Les approches promouvant l’égalité des genres :
- favorisent l’examen critique des inégalités, des rôles de genre, des normes et des dynamiques de pouvoir ;
- reconnaissent et renforcent les normes en faveur de l’égalité et d’un environnement porteur ;
- améliorent la situation relative des filles, des femmes et des groupes marginalisés ;
- transforment les structures sociales sous-jacentes, les politiques et les comportements qui perpétuent et légitiment les inégalités de genre.
- Les approches qui ne promeuvent pas l’égalité des genres risquent :
- d’avoir une incidence négative sur le bien-être, la capacité d’agir et la sécurité des filles, dans toute leur diversité ;
- de pousser la pratique dans la clandestinité ou de remplacer les mariages officiels par des unions non officielles ;
- de reporter l’âge de mariage, mais sans réellement changer quoi que ce soit au pouvoir décisionnel, au statut et aux possibilités des filles et des adolescentes.
Vous pouvez revoir la session et consulter les présentations, les notes et les ressources, téléchargeables ci-dessous.