Le mariage des enfants est un problème mondial alimenté par les inégalités de genre, la pauvreté, les normes sociales et l’insécurité. Ses effets sont dévastateurs partout dans le monde.
Explorez notre vision et notre mission pour mettre fin au mariage des enfants, découvrez notre structure organisationnelle, et apprenez comment nous travaillons en tant qu’alliance mondiale pour susciter le changement et autonomiser les filles à travers le monde.
Les membres de Filles Pas Épouses sont des organisations de la société civile engagées à travailler ensemble pour mettre fin au mariage des enfants et soutenir les filles mariées. Notre force réside dans notre diversité.
Découvrez des outils, ressources et événements pour en savoir plus sur le mariage des enfants et les questions connexes, et réussir dans vos actions de plaidoyer, d'activisme jeunesse et de collecte de fonds.
Vous trouverez ici les dernières nouvelles et histoires sur le mariage des enfants et le travail que nos organisations membres et notre Partenariat mondial font pour mettre fin à cette pratique néfaste.
La Gambie confirme l'interdiction de l'E/MGF
Lundi 15 juillet 2024 - Un projet de loi visant à abroger l'interdiction de l'excision/mutilation génitale féminine (E/MGF) en vigueur en Gambie depuis 2015 a été rejeté par l'Assemblée nationale. S'il avait été adopté, ce serait la première fois qu'une interdiction de l'E/MGF aurait été annulée.
Photo: Kelly on Pexels
Lundi 15 juillet 2024 - Un projet de loi visant à abroger l'interdiction de l'excision/mutilation génitale féminine (E/MGF) en vigueur en Gambie depuis 2015 a été rejeté par l'Assemblée nationale. S'il avait été adopté, ce serait la première fois qu'une interdiction de l'E/MGF aurait été annulée.
On s'attendait à ce que le projet de loi soit soumis au vote le 24 juillet 2024, mais il a été confirmé que le projet de loi a été rejeté avant sa dernière lecture. Ce vote représente une grande victoire pour les droits des filles et des femmes en Gambie.
Quel est l'impact de l'E/MGF sur les filles et les femmes ?
Les MGF/E ont des conséquences négatives sur la santé, la sécurité et les droits des femmes et des filles, notamment leurs droits à l'éducation, à l'autonomie corporelle et à l'absence de violence sexiste. Selon la dernière enquête démographique et sanitaire (2019), le taux de prévalence de l'E/MGF en Gambie est de 73 %, les deux tiers des femmes concernées déclarant avoir été excisées à l'âge tendre de 5 ans.
Dans de nombreuses communautés où l'E/MGF est répandue,le mariage des enfants est également courant. L'E/MGF est souvent liée à des notions associées à la "mariabilité" d'une fille et peut précéder le mariage d'enfants.
Étant donné le statut de la Gambie en tant que leader dans la région, un renversement de l'interdiction enhardirait les acteurs, dans d'autres pays, à affaiblir les protections juridiques et les politiques contre ces pratiques néfastes.
Quelles mesures avons-nous prises pour soutenir la protection de l'interdiction des mutilations génitales féminines ?
Les efforts de plaidoyer de la société civile en Gambie
En Gambie, la société civile et les ministères concernés ont plaidé sans relâche auprès de l'Assemblée nationale pour qu'elle maintienne l'interdiction de l'E/MGF. En collaboration, ils ont présenté des recommandations clés sur le maintien de la loi, y compris la nécessité de protéger la santé et le bien-être des filles et des femmes, de faire respecter les droits humains fondamentaux et de promouvoir l'égalité des sexes.
Plaidoyer lors de la première conférence panafricaine de l'Union africaine sur l'éducation des filles et des femmes
Lors de la première conférence panafricaine sur l'éducation des filles et des femmes (PANCOGED1)organisée par le Centre international de l'Union africaine pour l'éducation des filles et des femmes en Afrique (AU CIEFFA), Fatou Gueye Ndir, Senior Regional Engagement and Advocacy Officer, Girls Not Brides, s'est adressée à l'honorable ministre de l'éducation de base et de l'enseignement secondaire de Gambie. Elle a appelé le gouvernement de la Gambie à maintenir l'interdiction de l'E/MGF, soulignant la nécessité de protéger les filles en Gambie.
Plaidoyer lors de la 56ème session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies
Lors de la discussion annuelle du Conseil des droits de l'homme sur les droits humains des femmes, Filles Pas Epouses,GAMCOTRAP et Egalité Maintenant ont appelé tous les Etats à adopter et à protéger, lorsqu'elles existent, les mesures législatives qui interdisent le mariage des enfants et d'autres pratiques néfastes, y compris l'E/MGF, notamment en soutenant les efforts visant à maintenir la loi actuelle contre l'E/MGF en Gambie.
1) Intervention orale lors de la discussion annuelle du Conseil des droits de l'homme sur les droits des femmes
Lors de la discussion annuelle du Conseil des droits de l'homme sur les droits humains des femmes, Filles Pas Epouses, GAMCOTRAP et Egalité Maintenant ont appelé tous les Etats à adopter et à protéger, lorsqu'elles existent, les mesures législatives qui interdisent le mariage des enfants et d'autres pratiques néfastes, y compris l'E/MGF, notamment en soutenant les efforts visant à maintenir la loi actuelle contre l'E/MGF en Gambie.
2) Plaidoyer auprès des procédures spéciales de l'ONU, des agences de l'ONU et des États alliés
Lors de réunions avec le rapporteur spécial des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles, le FNUAP, l'OMS et des représentants de plusieurs délégations nationales, le Dr Isatou Touray, directrice exécutive de GAMCOTRAP, a exhorté les alliés à utiliser leurs mandats pour plaider contre l'abrogation de l'interdiction de l'E/MGF, en soulignant l'impact négatif de l'E/MGF sur la vie et les droits des filles et des femmes, ainsi que le risque que cette initiative pose à d'autres protections juridiques contre les pratiques néfastes, telles que le mariage des enfants.
3) Lutte contre les MGF/E transfrontalières et transnationales
Lors d'un événement parallèle au Conseil des droits de l'homme consacré aux stratégies efficaces pour lutter contre les mutilations génitales féminines transfrontalières et transnationales, co-organisé par Equality Now, le Dr Touray a souligné que si le projet de loi visant à abroger l'interdiction des mutilations génitales féminines en Gambie devient une loi, les filles des pays voisins où les mutilations génitales féminines sont interdites risquent d'être transférées de force en Gambie pour y être soumises à des mutilations génitales féminines.
Déclarations de solidarité
Filles Pas Epouses a rejoint Génération Egalité et Commitment Makers, un large réseau d'organisations féministes et de défenseurs des droits de l'homme, pour cosigner la déclaration de solidarité de la coalition d'action croisée. La coalition s'oppose fermement à toute tentative législative, quel que soit le contexte, qui fait reculer les droits des femmes et des filles. L'accélération de l'action visant à mettre fin aux pratiques néfastes, y compris l'E/MGF, est un engagement collectif de la coalition d'action pour l'égalité des générations sur la violence fondée sur le genre et de la coalition d'action sur l'autonomie corporelle et la santé et les droits sexuels et génésiques, qui recoupe le travail et les efforts de la coalition d'action sur le mouvement et le leadership féministes.
Quelle est la prochaine étape ?
Filles Pas Epouses, nos organisations membres, la société civile en Gambie et les ONGI continueront à utiliser toutes les voies de notre plaidoyer pour empêcher l'abrogation de cette interdiction le 24 juillet 2024.
Dans le temps qu'il faudra pour lire cet article, 63 filles de moins de 18 ans ont été mariées.
Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant l’âge de 18 ans.
This tool kit was developed with two purposes in mind. First, it aims to address the evidence lacunae surrounding girls and young women living in Afar and Somali. It carefully…
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