L'Assemblée générale des Nations Unies adopte la 4e résolution sur les mariages d'enfants, précoces et forcés
Photo: UN Headquarters, New York City by Yidian Cheow
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Le 16 novembre, la Troisième Commission de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a adopté sa quatrième résolution sur le mariage des enfants, le mariage précoce et forcé (CEFM).
La résolution, codirigée par le Canada et la Zambie, a été adoptée par consensus avec 114 coparrainants et un large engagement interrégional, appelant les États membres des Nations Unies à renforcer et à accélérer l'action pour lutter contre la GCEF. Le point central de cet appel à l'action était la pandémie mondiale de COVID-19.
«Les mariages d’enfants, précoces et forcés constituent une violation des droits de l’homme et un obstacle majeur à la réalisation du potentiel des femmes et des filles. Trop souvent, cela entraîne la fin de leur éducation et des complications de santé, et les expose à un risque plus élevé de subir des discriminations et des violences tout au long de leur vie. »[1]
L'honorable François-Philippe Champagne, ministre des Affaires étrangères, et l'honorable Karina Gould, ministre du Développement international, Affaires mondiales Canada
Cette résolution vise à maintenir la pression internationale sur les États membres pour qu’ils mettent en œuvre leur engagement d’éliminer la CEFM alors que nous entrons dans la «Décennie d’action» pour les objectifs de développement durable.
Les membres de Girls Not Brides se sont réunis pour appeler leurs gouvernements à coparrainer la résolution. Il s'agit d'un succès important pour le Partenariat et montre le pouvoir que nous avons lorsque nous travaillons ensemble.
Que dit la résolution sur le mariage des enfants?
Cette année, les progrès réalisés dans la résolution 2018 du CEFM à l'AGNU concernant le langage et les recommandations sur le CEFM sont conservés, et incluent des ajouts importants sur l'impact de la pandémie COVID-19 sur les efforts visant à mettre fin au CEFM. En particulier, il:
Souligne que le COVID-19 menace de ralentir considérablement et même d'inverser les progrès de la dernière décennie pour mettre fin au CEFM.
Se déclare préoccupé par le fait que l’impact de la pandémie du COVID-19 «détourne l’attention et les ressources des efforts visant à mettre fin à la CEFM», en particulier au niveau local.
Note que les conséquences des fermetures d’écoles et des restrictions de circulation sont «susceptibles d’accroître les risques encourus par les filles, y compris les filles déjà mariées».
Souligne que «ces risques sont encore exacerbés dans les situations humanitaires».
Qu'est-ce que la résolution appelle l'ONU et les États membres à faire?
Il appelle les gouvernements et la communauté internationale à prendre des mesures spécifiques, notamment:
Un appel aux gouvernements et aux autres parties prenantes pour qu'ils poursuivent leurs efforts pour surveiller et traiter la CEFM dans le contexte du COVID-19, en particulier dans les domaines de la protection de l'enfance, de la protection économique, de l'éducation, du travail de soins non rémunéré, de la violence et de la santé.
Appelle à l'action pour «atténuer l'impact des mesures de réponse au COVID-19 sur la capacité des organisations de la société civile et d'autres parties prenantes concernées travaillant aux niveaux local et national à poursuivre leur travail» sur les filles et les communautés locales autour du CEFM.
Une demande au Secrétaire général des Nations Unies de soumettre un rapport complet à l'Assemblée générale sur les progrès accomplis pour mettre fin au CEFM dans le monde, y compris dans le contexte de la pandémie COVID-19. Le rapport devrait être fondé sur des preuves et soumis avant la fin de la soixante-seizième session de l’Assemblée générale.
Quels pays ont coparrainé la résolution?
Albanie, Andorre, Angola, Argentine, Autriche, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Burkina Faso, Cabo Verde, Canada, Chili, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Croatie, Chypre, République tchèque, République tchèque, Danemark, République dominicaine, Guinée équatoriale, Érythrée, Estonie, Fidji, Finlande, France, Géorgie, Allemagne, Ghana, Grèce, Guinée-Bissau, Honduras, Islande, Irlande, Israël, Italie, Jordanie, Kenya, Lettonie, Liban, Lesotho, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg , Malawi, Mali, Malte, Mexique, Monaco, Mongolie, Monténégro, Maroc, Namibie, Pays-Bas, Macédoine du Nord, Norvège, Panama, Paraguay, Pérou, Pologne, Portugal, République de Moldavie, Roumanie, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Slovaquie , Slovénie, Espagne, Suède, Suisse, Timor-Leste, Tunisie, Turquie, Turkménistan, Tuvalu, Ouganda, Ukraine, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et Irlande du Nord, Viet Nam et Zambie.
Zoe is the Senior Policy & Advocacy Officer, at Girls Not Brides. She develops global-level policy strategies, recommendations and initiatives, and supports the engagement and alignment of member organisations in global advocacy.