Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU adopte la 5e résolution sur les mariages d'enfants, précoces et forcés
Photo: Human Rights Council, UN Geneva
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Plan International, CHOICE for Youth and Sexuality et Filles, Pas Epouses se félicitent de l'adoption, le 8 octobre 2021, de la cinquième résolution du Conseil des droits de l'homme (HRC) sur le mariage des enfants, précoce et forcé (CEFM).
La résolution, dirigée par les Pays-Bas, a été adoptée par consensus avec 74 co-sponsors et un large engagement interrégional, appelant les États membres de l'ONU à renforcer et accélérer l'action pour lutter contre le CEFM, en mettant l'accent sur la pandémie mondiale de COVID-19.
La résolution du CEFM est importante car elle maintient la pression internationale sur les États membres et les oblige à rendre compte de leur engagement à mettre fin au mariage des enfants dans le cadre des droits humains. Certains des principaux défis concernaient l'inclusion d'un langage fort sur la santé et les droits sexuels et reproductifs des filles - y compris sur l'autonomie corporelle et l'éducation sexuelle complète (CSE) - ainsi que sur leur participation à la prise de décision.
Au cours du processus, les organisations de la société civile ont joué un rôle clé en appelant les gouvernements à soutenir la résolution et à adopter le langage le plus fort possible pour protéger les droits humains des filles.
La Représentation permanente des Pays-Bas à Genève remercie tous les partenaires de Filles, Pas Epouses pour leur soutien et leur coopération sur la résolution sur le mariage des enfants, précoce et forcé en temps de crise, y compris la pandémie de COVID-19, présentée lors de la 48e session de la Conseil des droits de l'homme. Votre travail crucial sur ce sujet important est si important lorsque nous essayons d'éliminer les mariages d'enfants dans le monde. Mettons fin au mariage des enfants ensemble !
Simone Gerrits, Représentation permanente du Royaume des Pays-Bas auprès de l'ONU à Genève
Que dit cette résolution sur le mariage des enfants ?
La résolution de cette année conserve les gains réalisés dans la résolution de 2019 sur les mariages d'enfants, les mariages précoces et les mariages forcés au CDH et comprend des ajouts importants en réponse à l'impact de la pandémie de COVID-19 sur les efforts visant à mettre fin à cette pratique. En particulier il :
Souligne comment la « crise du COVID-19 a exacerbé les formes préexistantes d'inégalité et de discrimination systémique fondée sur le genre auxquelles sont confrontées les femmes et les filles », telles que le CEFM, et appelle les États à « prendre des mesures globales, multisectorielles et fondées sur les droits pour prévenir et éliminer [CEFM].»
Mentionne pour la première fois dans une résolution sur le CEFM le droit à la santé sexuelle et reproductive, ainsi que les droits reproductifs sans qualificatifs.
Reconnaît le « non-respect de la dignité, de l'intégrité corporelle et de l'autonomie des femmes, qui figurent parmi les principales causes des mariages d'enfants, précoces et forcés ».
Soulève des inquiétudes quant à la façon dont le CEFM expose les femmes et les filles au viol conjugal et à la violence conjugale (VPI).
Contient un langage fort sur le droit des filles à participer « pleinement, efficacement et de manière significative » à la prise de décision, ce qui est une grande victoire, car certains États membres ont résisté à la reconnaissance de ce droit pour les filles.
Qu'est-ce que la résolution appelle l'ONU et les États membres à faire ?
La résolution appelle les gouvernements et la communauté internationale à prendre des mesures spécifiques, notamment :
Appelant les États à adopter une approche globale, fondée sur les droits, adaptée à l'âge et au genre, centrée sur les survivants et les victimes et multisectorielle, en consultation avec et avec la participation pleine, égale, effective, significative et inclusive des femmes et des filles.
Exhorte les États à « assurer l'accès à la justice et aux mécanismes de responsabilité et de recours » pour les femmes et les filles qui sont victimes de CEFM.
Demandant au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme d'organiser un atelier de deux jours et un rapport correspondant sur l'impact négatif du mariage forcé sur la pleine réalisation de tous les droits humains par les femmes et les filles.
Albanie,* Argentine, Australie,* Autriche, Belgique,* Bosnie-Herzégovine,* Bulgarie, Canada,* Chili,* Costa Rica,* Croatie,* Chypre,* Tchéquie, Danemark, République dominicaine,* Équateur,* Estonie,* Fidji, Finlande,* Géorgie,* Allemagne, Grèce,* Haïti,* Honduras,* Hongrie,* Islande,* Irlande,* Italie, Lettonie,* Liechtenstein,* Lituanie,* Luxembourg,* Malte,* Mexique, Monaco,* Monténégro,* Maroc, Namibie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande,* Macédoine du Nord,* Norvège,* Pérou,* Pologne, Portugal,* Roumanie,* Saint-Marin,* Sierra Leone,* Slovaquie,* Slovénie,* Espagne,* Suède, * Suisse,* Thaïlande,* Tunisie,* Turquie,* Ukraine, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, États-Unis d'Amérique,* Uruguay et État de Palestine*
Cette résolution est cruciale pour maintenir la pression internationale sur les Etats membres afin qu'ils mettent en œuvre leur engagement à mettre fin au mariage des enfants. Profitez de l'occasion pour attirer l'attention de votre gouvernement sur le mariage des enfants en l'exhortant à agir en utilisant le modèle de lettre de Filles, Pas Epouses.
Dans le temps qu'il faudra pour lire cet article, 54 filles de moins de 18 ans ont été mariées.
Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant l’âge de 18 ans.