Filles, Pas Epouses : Le Partenariat Mondial pour la Fin du Mariage des Enfants a suivi de près le débat sur les amendements proposés à la loi irakienne de 1959 sur le statut personnel (loi 188). Nous avons constaté que les droits des filles étaient gravement menacés, notamment la protection contre les mariages d'enfants, les mariages précoces et les mariages forcés, et que des voix s'élevaient dans tout l'Irak pour réclamer le respect des droits des filles à la sécurité, à la santé et à l'éducation.
Selon l'UNICEF, 28 % des femmes âgées de 20 à 24 ans en Irak ont été mariées avant l'âge de 18 ans. Les amendements maintiennent l'âge minimum légal du mariage à 18 ans, avec des exceptions permettant le mariage dès l'âge de 15 ans. Les amendements manquent de clarté sur la réglementation, ce qui sape les protections, affaiblit les garanties et perpétue les risques pour les filles.
Nous continuerons à surveiller la situation tout en étant solidaires de tous les acteurs, y compris la société civile, qui œuvrent à la protection des droits des filles et des enfants en Irak. Nous nous faisons l'écho des déclarations publiées par les Nations unies en Irak, Equality Now et d'autres, qui appellent à ce que toute réforme juridique en Irak s'aligne sur les normes internationales en matière de droits de l'homme. Des dispositions globales protégeant les filles contre les mariages d'enfants, les mariages précoces et les mariages forcés - à la fois dans la loi et au-delà - sont cruciales pour préserver l'enfance et permettre aux filles de réaliser leur plein potentiel.