Mariage des enfants et MGF/E

Faits marquants

• Neuf pays figurent dans la liste des 20 premiers pour le mariage des enfants et les MGF/E. Il s'agit du Burkina Faso, de la République centrafricaine, de l'Éthiopie, de la Guinée, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie, du Nigéria et de la Somalie.
• Les filles sont les plus susceptibles d'avoir subi à la fois des MGF/E et un mariage d'enfants au Soudan (53 %), au Somaliland (52 %), en Sierra Leone (37 %), au Burkina Faso (39 %) et en Éthiopie (36 %)

Facteurs et impacts liés

Le mariage des enfants et les MGF/E varient d'un pays à l'autre, mais sont tous deux motivés par des normes de genre liées au contrôle de la sexualité des femmes et des filles et au maintien des normes sociales et religieuses.

Alors que la probabilité pour une fille de se marier tôt est plus étroitement liée à son niveau d'éducation, sa probabilité de subir une MGF/E est plus liée à son origine ethnique.

Dans certains contextes, les mutilations/excisions génitales féminines (E/MGF) et le mariage des enfants coexistent. Les MGF/E peuvent être liées à l'aptitude au mariage d'une fille et sont parfois un précurseur du mariage.

Les MGF/E n'ont aucun effet bénéfique sur la santé, mais ont souvent des conséquences dévastatrices à long terme sur la santé physique et mentale des filles. Cela comprend la douleur, les saignements et les infections récurrents, les difficultés à uriner, les relations sexuelles et l'accouchement, ainsi que la dépression et l'anxiété.

Pour explorer des solutions qui promeuvent les droits et l'action des adolescentes, consultez notre page d'apprentissage sur le genre.